lundi 16 juin 2008

Principe de précaution bancaire

OGM c'est pas On Garde les Mêmes, c'est justement intervenir sur des organismes dont l'évolution génétique s'est faite sur des siècles. Comme pour la pollution de l'atmosphère, accélérée depuis deux siècles, pas sûr que notre bonne vieille terre arrive à réguler ça d'elle-même. Et nos propres organismes donc... Alors faisons un peu attention à ce qui se trame derrière les OGM.

OGM inside est un blog qui parle des Organismes Génétiquement Modifiés pour éveiller la conscience des citoyens sur les enjeux cachés derrière ces 3 lettres.
OGM, voilà le mot est dans l'air du temps, comme les pollens dans l'air du printemps, mais il serait dommage de n'y voir qu'un signal pour bobos en manque de combats pour se donner bonne conscience.
OGM inside c'est pour dire que les OGM sont là et qu'ils ne faut pas compter sur les hommes politiques et les lobbyistes pour se poser les bonnes questions à notre place.

Alors utilisons la force de communication que permet internet pour contrer la puissance financière et marketing des entreprises qui veulent vendre des OGM pour améliorer leurs bénéfices. Leurs bénéfices ils les calculent facilement à la fin de chaque exercice comptable. Les bénéfices pour notre santé ça ne les intéresse pas, juste au minimum qu'il n'y ait pas de pertes sur notre santé démontrée à court terme. Au delà ça n'entre pas dans les rapport d'analystes financiers. C'est ce qu'on pourrait appeler le principe de précaution bancaire.

mercredi 11 juin 2008

J. Monsanto, spécialiste OGM

Pas le meilleur sketch venu du Groland, mais un bon résumé, appuyé, de la situation.

Emission complète à voir sur le site cplus.fr : Bienvenue au Groland (édition du 7 juin 08)

lundi 2 juin 2008

OGM, Oh je m'en... occuperai plus tard

Le progrès c'est bien, la science avance, l'économie se développe... Il ne s'agit pas de chercher un sens philosophique à tout ça mais de savoir dans quelle mesure le progrès ne se fait pas à l'avantage de quelques-uns et au détriment de tous les autres ou dans un sens positif aujourd'hui mais régressif demain ; bref de définir le progrès comme la recherche d'un monde meilleur pour nous et nos enfants.
Est-il encore temps de changer nos habitudes conditionnées par la société de consommation où tout est en abondance, où les nouveaux produits enterrent les anciens dans une fuite en avant euphorisante, où il suffit de travailler plus pour consommer plus et donc participer quelque part à la dynamique de l'ensemble ?

LE PROGRES : UN THEME DE REFLEXION DANS NOS ASSIETTES, DANS NOS POUMONS... ET NOS CERVEAUX ?

Il y a un siècle, en plein exode rural, les paysans venaient des campagnes et acceptaient de travailler à la chaîne ou à la mine, c'était comme ça. Les baby-boomers n'avaient eux pas de pression économique sur les épaules et pouvaient justement ouvrir les yeux et penser à autre chose que gagner leur croûte et joindre les deux bouts. Quelques crises, économique ou idéologique, sont passées derrière et aujourd'hui la pression est toujours aussi forte pour regarder devant avec des œillères.

Fatalisme, inconscience ou lavage de cerveaux ? Il semblerait que depuis l'an 2000 on parle un peu plus des enjeux pour notre planète (réchauffement climatique, commerce équitable, agriculture biologique...) même si chaque économie nationale, chaque petit portefeuille vit au rythme des péripéties de la bourse. Et puis surtout, avec la hausse du prix du pétrole on a vraiment l'impression que les consciences vont être acculées au changement. Ça ne va pas se faire en douceur parce que le pétrole n'avait jamais été remis en question sérieusement comme combustible de base par le passé. Ni l'Etat ni les entreprises n'ont pris le risque d'investir dans des solutions plus coûteuses quand le pétrole ne coutaît rien.

Le contribuable se débat entre deux élections pour son portefeuille
L'électeur vote pour son bien-être quotidien
Le citoyen veut un débat pour les questions d'actualité, il est prêt à y participer


Parmi les barrières à la prise de conscience des enjeux pour l'avenir de notre planète laissons tout de suite de côté la malhonnêteté, ça ne nous amenerait pas loin. En revanche la confiance plus ou moins sincère en l'Etat et les autorités supranationales (Union Européenne, Organisation Mondiale de la Santé par exemple), la naïveté ou le fatalisme politique rendent difficile le débat citoyen avec le plus grand nombre. Malheureusement on ne peut pas demander à tout un chacun de s'intéresser sérieusement (de se documenter et pas seulement de regarder la mise en scène de l'info au 20h) aux questions d'actualité. Pourtant de même que nul n'est censé ignorer la loi, nul ne devrait ignorer les enjeux de base des problèmes actuels.