dimanche 19 juillet 2009

80 000 HA de maïs OGM perdus. Les grains ne sont pas sortis.

Mars 2009. La récolte des maïs OGM touchée sur 80 000 hectares : les grains ne sortent pas.

Le problème vient d’apparaître en Afrique du Sud, (pays ayant autorisé la culture et la consommation du maïs transgénique au même moment que les Etats-Unis). Trois variétés différentes de maïs OGM Monsanto ont produit des épis dépourvus de graines. Une « simple » erreur de manipulation en laboratoire d’après le semencier.

Les agriculteurs ont été très surpris. Car l’aspect extérieur des plantes semblait irréprochable... La firme Monsanto a annoncé qu'elle indemniserait, qu’elle allait « revoir les méthodes de production de graines pour les trois variétés impliquées », que des ajustements seraient effectués...

Cependant, Marian Mayet, directrice du Centre Africain sur la Biosécurité (Johannesburg), a aussitôt demandé l'ouverture d'une enquête indépendante et un moratoire immédiat sur toutes les cultures OGM. « La firme Monsanto parle d’une erreur de laboratoire, mais c'est la technologie elle-même qui est un échec. Il est impossible de faire une erreur sur trois variétés différentes de maïs » a-t-elle déclaré.

En Afrique du Sud, le gouvernement n'avait imposé aucune législation particulière sur les OGM, ni au niveau de la production, ni au niveau de l'étiquetage. Là-bas, le maïs est un des produits les plus consommés. La faiblesse de la récolte de cette année va menacer l'équilibre alimentaire de toute une région.

Cette erreur inquiétante illustre à nouveau la fragilité des nouvelles technologies, appliquées d’urgence aux ressources alimentaires, sans réelles évaluations sur la santé et l’environnement. L’homogénéisation industrielle des semences et des plantes se fait au détriment de la multitude de variétés locales. Et les échecs des semences high-tech sont, également, parfaitement homogènes : plus de possibilité de se rabattre sur une diversité de cultures locales qui échapperaient aux problèmes.

Comme le souligne Benjamin Sourice (Combat-Monsanto), est-il prudent de remettre l’approvisionnement alimentaire des états entre les mains de quelques multinationales qui peuvent être activées par des puissances étrangères ?
En Europe, la prudence doit s’imposer : l’Allemagne vient d’ailleurs de rejoindre la France en posant un moratoire sur le Maïs OGM Monsanto 810.

Sources : Le Mercury. 24 mars 2009
Digital journal Afrique du Sud. 29 mars 2009

lundi 2 mars 2009

Maintient de la clause de sauvegarde contre le MON810

Quatre pays seulement --Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède et Finlande-- ont soutenu la proposition de la Commission européenne demandant la levée des clauses de sauvegarde décidées par l'Autriche et la Hongrie.

(via le NouvelObs.com)

lundi 9 février 2009

Firefox, un navigateur sans OGM

Mozilla, la fondation à l'origine du développement de Firefox, met en avant sa spécificité en présentant ses logiciels comme "100% organic". Ce point a été traduit en français par "sans OGM" et quoi que ce soit plus restrictif on reste proche de l'esprit : contre les brevets logiciels et pour le co-développement d'un écosystème où tout le monde peut apporter sa pierre à un monde meilleur.

Bref cette mission, cet état d'esprit, sont traduits ici en images :

lundi 19 janvier 2009

Villages garantis sans OGM

Après la victoire pour la municipalité de Le Thor, première de France sans OGM, devant le tribunal administratif de Nîmes, c'est la commune de Pamiers qui a décidé d'interdire les OGM pour une durée reconductible de 3 ans.

Lire l'article de La Dépêche (17 janvier 2009)

Encore un petit effort et tous les villages gaulois vont se mettre à la potion magique.

dimanche 11 janvier 2009

Bonne année 0,9

Comme celà était prévu, les produits simplement étiquetés bio peuvent, depuis le 1er janvier, contenir jusqu'à 0,9% d'OGM.
Adopté en juin 2007 par les ministres européens de l'Agriculture, ce nouveau texte législatif autorise la présence «fortuite ou techniquement inévitable» d OGM à hauteur de 0,9% dans les produits «bio». Au-delà de ce seuil, ces aliments devront être étiquetés comme contenant des OGM. En deçà, aucune indication au consommateur n'est prévue.