mercredi 30 mai 2012

A l’occasion de la réunion des Ministres Européens de l’Environnement, le 11 juin 2012, aidons notre Ministre de l’Ecologie à refuser que la France plante et consomme des OGM.


Vous pouvez envoyer ce texte à :

Madame Nicole Bricq

Ministre de l’Ecologie

Grande Arche. Tour Pascal A et B

92055 La Défense Cedex


Europe sans OGM / Urgence / Santé Publique

Madame la Ministre,


France et Europe sans OGM / Urgence / Santé Publique                            

La vision de la biologie, qui a prévalu pour le lancement de plantes ou d’animaux modifiés (par transgénèse ou d’autres biotechnologies), est obsolète. L’équivalence en substance n’existe pas. Quelle que soit la biotechnologie utilisée, les protéines de la plante sont modifiées : et nous avons à présent la preuve que les ARN micro de notre nourriture (même cuite), interfèrent avec notre propre fonctionnement génétique. C’est un équilibre fragile : nos organismes se sont adaptés très lentement à consommer les plantes (et les animaux) avec lesquels nous cohabitons depuis des millénaires.


Nos corps ont déjà du mal à supporter les substances chimiques aux effets non évalués, utilisées dans tous les domaines depuis 50 ans (pour la plupart, des perturbateurs endocriniens). Où est l’urgence à nous imposer des dérèglements supplémentaires ?  Le rendement ? La planète peut nourrir le monde entier (il suffit de taxer la spéculation sur les matières premières agricoles). 


Les citoyens d’ Europe réclament des techniques agricoles respectueuses de leur vie.

En conséquence, je demande le retrait total de France et d’Europe :


·        de toutes les autorisations de commercialisations d’OGM déjà données,
·        De toute culture d'OGM en plein air, même à titre d'essais.
·        De tout produit (brut ou de transformation, européen ou d'importation) qui contient  déjà des OGM, et de toute nourriture provenant d'un animal en ayant consommé.

En outre, afin d’éviter que lobbies et mafias ne s'approprient graines et plantes, je demande à ce que les semences paysannes traditionnelles (pour l'instant compatibles avec les systèmes digestifs humain  et animal ainsi qu’avec les écosystèmes), soient classées comme  Bien Commun Inaliénable : inappropriables par toute forme de propriété intellectuelle (brevet, COV), soumises aux droits collectifs d’usage. protégées par la loi de toute modification génétique artificielle (voulue ou accidentelle) et de toute sélection outrancière (cf : gluten des blés) ou manipulation issue des biotechnologies, amenant des transformations rapides et incontrôlables de mon alimentation, incompatibles avec ma santé.


En vous remerciant, madame la ministre, de bien vouloir porter ce texte à la réunion des ministres européens de l’Environnement, le 11 juin 2012.


Nom            Prénom              Pays          Signature


lundi 28 mai 2012

L’Autorité Européenne de « Sécurité Alimentaire » à la solde des lobbies des OGM ?


Rappel : en 2011, une étude confirmait que les petites molécules « ARNmicro » végétaux, présents dans les aliments, ont une influence beaucoup plus grande sur nos corps que leur taille ne le laisse supposer, car ils régulent l'expression des gènes chez les mammifères qui les ingèrent.

On aurait pu penser que c’était la fin des OGM...

En effet, par quels moyens évaluer « les effets des miARN produits par des plantes génétiquement modifiées ? » (Question de l’eurodéputée Sandrine Bélier à la commission).


Eh bien non, les OGM se portent bien...

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA ou EFSA en anglais), mandatée par la Commission européenne pour répondre à la question, vient de reconnaître, qu’effectivement, les ARN micro constituaient un problème « d'importance générale concernant les impacts sanitaires de l'alimentation humaine et animale » concernant aussi bien les plantes telles que nous les consommons depuis des millénaires (mais pour lesquelles nous disposons d'un recul d'utilisation et avec lesquelles nous avons co-évolué), que les plantes transgéniques, et les plantes qui seront modifiées par de futures techniques de biotechnologie, mais... qu'ils ne feraient pas l'objet d'une évaluation avant autorisation pour les plantes transgéniques.

Cela revient à dire : comme c’est impossible à évaluer... ne les évaluons pas. Et ne privons surtout pas les firmes de leurs retours sur leurs investissements en « amélioration des plantes », même au prix de nos propres gènes...

Vous avez dit « Sécurité Alimentaire » ?


lundi 21 mai 2012

Après avoir éludé la question des ARN micro, l’Autorité Européenne « pour la Sécurité Alimentaire » veut obliger la France à planter du maïs OGM.


(Pour en savoir plus, voir l’annonce AFP / 21 mai 2012)

Toujours à la solde des lobbies OGM, l’AESA (EFSA en anglais) veut forcer la France à cultiver du maïs transgénique. Elle a rendu, lundi 21 mai, un avis négatif à la demande de la France de ne pas cultiver du maïs Mon 810 du groupe Monsanto, « car aucun des éléments présentés par Paris ne la justifie ».

L’AESA n'a soi-disant pas trouvé dans notre argumentaire, de preuve scientifique démontrant un risque pour la santé humaine ou animale ou pour l'environnement et pouvant justifier l'adoption de mesures d'urgence... Alors qu'elle vient de balayer la question des ARNmicro, qui démontre l'impact fondamental sur la santé des modifications que nous faisons subir à notre alimentation.

Forte de cet avis de l'AESA, la commission peut donc demander à la France de lever son interdiction à la culture du Mon 810.

La Commission attend cependant l'issue de la prochaine réunion des ministres de l'Environnement de l'UE le 11 juin 2012 au Luxembourg, "en espérant une issue positive sur ses propositions pour la mise en culture"...

Il nous faut refuser ce projet, qui s’appuie sur l’avis de l'AESA, un "organisme de sécurité" infiltré par les lobbies, qu’aucun européen ne prend plus au sérieux.