dimanche 14 décembre 2008

Trêve de confiseries, pas de répit pour les OGM

Avec votre foie gras, vos chocolats ou votre dinde de Noël, allez-vous déguster des OGM ? Difficile de le savoir, puisque la mention de la présence d’organismes génétiquement modifiés n’est pas obligatoire pour les produits d’origine animale. Greenpeace a donc édité un guide référençant plus de deux cents de ces produits.
Source : France Info 14/12/08 (reportage de 1'51)

Le Guide de Noël des produits avec ou sans OGM sur le site de Greenpeace.

mercredi 26 novembre 2008

Erin Brokovitch 2 : contre les pesticides

On n'en a pas parlé dans les JT chez nous (il y a tellement plus important avec tous ces chiffres qui bougent dans tous les sens), et pourtant... Georgina Downs a remporté une bataille juridique de 7 ans contre le gouvernement britannique, coupable de trop de laissez-faire dans le domaine des pesticides.

Vivant à proximité de terres agricoles, Georgina Downs a été exposée aux épandages de pesticides dès l'age de 11 ans. Souffrant d'une forme de grippe chronique, entre autres affections des voies respiratoires, elle lance en 2001 la "UK Pesticide Campaign". La Haute Cour britannique a jugé, il y a 10 jours, que des preuves suffisantes ont présenté le danger des pesticides sur la santé des personnes exposées. Le juge a notamment retenu qu'une loi de 1986 obligeant à prévenir les apiculteurs concernés 48h avant un épandage, il n'y avait pas de raison pour que les habitants soient moins bien traités que des abeilles.

Au cœur du procès, l'évaluation du risque par le gouvernement, limitée à des analyses occasionnelles sur l'exposition à court-terme à un pesticide particulier lors d'un épandage unique. Georgina Downs s'est attachée à démontrer que d'autres habitants, exposés à des épandages répétés, souffraient de problèmes de santé allant de l'asthme jusqu'à la maladie de Parkinson ou au cancer.
En conclusion le juge a cité des manquements vis-à-vis d'une directive européenne datant de 1991. Le mois prochain le parlement européen devrait voter une proposition de loi pour diviser par deux l'emploi de produits toxiques dans l'agriculture à l'horizon 2013.

Quelques articles :

The Telegraph du 14/11
The Times (qui la traite de 'Pesticide Nun')
Dépêche AFP (en anglais aussi, comme quoi...)

Le site de la UK Pesticide Campaign
www.pesticidescampaign.co.uk

mardi 25 novembre 2008

AFSSA : vous avez dit sécurité sanitaire?

Sur le site de l’AFSSA, l’Agence Française de Sécurité (sic) Sanitaire des Aliments, on trouve, bien caché, après moult recherches, un article sur les OGM. Un seul ? Oui, un seul, avec un titre qui annonce la couleur : OGM et alimentation : peut-on identifier et évaluer les bénéfices pour la santé ?

Voilà une bonne question. Et je vous remercie de l’avoir posée. Parce que s’il y a une chose qu’on ne peut pas faire, c’est bien évaluer. Les seules études auxquelles ait accès l’AFSSA sont les résultats résumés et caviardés des firmes productrices d’OGM. Impossible d’avoir les résultats exhaustifs de leurs tests. Ou alors, au compte goutte, après trois ans de bataille juridique. Secret de fabrication oblige. Des études indépendantes seraient peut-être nécessaires pour évaluer ce qui pourrait aussi s’appeler des .... comment dit-on déjà ? Inconvénients ?

Mieux encore : dans cet article, le principe d’équivalence en substance (postulat ridicule affirmant qu’une plante GM ne diffère de la plante d’origine que par l’unique gène importé et niant les répercussions métaboliques), ce principe d’équivalence en substance qui est à la base de toutes les autorisations n’est évoqué qu’une fois.

Je ne résiste pas au plaisir amer de vous donner à lire la phrase qui en parle :"Les données sur l’équivalence en substance des plantes génétiquement modifiées actuellement en culture dans certains pays n’est plus à décrire: c’est toujours l’une des conditions d’acceptation des nouvelles variétés végétales.(chapitre 4.5.2 Qualité nutritionnelle et sécurité alimentaire du maïs, du coton et du soja Bt).

Si vous avez compris, c’est que vous êtes un mutant. Le genre d’humain génétiquement modifié pour avaler n’importe quoi. Ceux auxquels s’adresse l’AFSSA. Ceux qu’il faut refuser d’être.

lundi 27 octobre 2008

Le complot pro-OGM


Bon ok, il ne s'agit pas d'une n-ième théorie du complot. Il s'agit "juste" de tractations "discrètes" de la part de nos chers gouvernants pour forcer la porte de l'opinion publique et la laisser ouverte aux quatres vents des OGM.

Gordon Brown, celui-là même que Paul Krugman (quelque semaines avant d'être déclaré lauréat du Prix Nobel d'Economie 2008) louait pour être le seul à avoir montré la voie d'une intervention gouvernementale efficace et responsable, le héros de la crise financière mondiale donc, se mue aujourd'hui en félon. Avec ses homologues européens Gordon Brown s'attelle à un travail de retournement de l'opinion publique pour les OGM. Ou plutôt un programme d'engourdissement de ses défenses immunitaires entretenues tant bien que mal par un tissu d'associations de lutte contre les OGM.

L'offensive générale pour nous imposer les OGM semble d'autant plus imminente que le contexte actuel est propice à faire passer n'importe quoi en douce, en criant bien fort que c'est la crise, que l'exécutif doit pouvoir avoir les mains libres et que la priorité c'est l'économie.
De là à nous faire avaler n'importe quoi...

Lire le détail : les réunions secrètes de l'UE pour imposer les OGM
L'article paru hier dans The Independant

mercredi 1 octobre 2008

Lancement du concours de création

Le concours d'Arts Plastiques OGMinside vient d'être lancé.
Plus de détails sur OGMinside

La pétition est désormais disponible en 5 langues : français, anglais, espagnol, italien, allemand, et bientôt polonais.

Quand aux vidéos, la troisième sera mise en ligne d'ici quelques jours.

jeudi 11 septembre 2008

Une vidéo et la pétition en ligne !

La première vidéo OGM inside est en ligne.

La pétition est enfin prête, après une dernière réunion avec différentes associations et collectifs engagés.
Cette pétition est à imprimer et à envoyer au Président de la République pour le prix du papier et de l'enveloppe puisqu'il n'est pas nécessaire de la timbrer.
Un autre exemplaire sera à envoyer au Président de la Commission Européenne. Le timbre pour Bruxelles coûte 0.65€, mais c'est le poids d'une pétition papier qui permettra d'être entendus.


EDIT 12/9/08: la deuxième vidéo est aussi disponible sur http://www.ogminside.org/index.php/video-ogm-inside

jeudi 28 août 2008

"Monsanto : Les Moissons de la Peur"

Le nom de Monsanto revient souvent dans le débat sur les OGM, mais Monsanto ne doit pas pour autant passer pour un bouc émissaire de quelques esprits excités et rétrogrades. Monsanto a investi une grosse partie de son avenir dans les OGM et ses actionnaires attendent des dividendes. En face il y a ceux qui ne veulent pas être pris en otage par la prolifération des cultures OGM : cette prolifération permettrait aux multinationales qui auront réussi à imposer (par tous les moyens) leurs plants, à l'empreinte génétique brevetée, de faire main-basse sur l'alimentation.

Certes aujourd'hui nous sommes beaucoup à dépendre de la grande distribution et des produits des grands groupes agro-alimentaires qui y sont référencés. Mais chacun reste libre d'acheter des produits suivant ses exigences et ses moyens (bio, commerce équitable ou marques de distributeurs, grandes marques ou Fauchon, ou un producteur local, potager perso etc.). Si les semences transgéniques inondent le marché (et les champs par dissémination) plus rien ne s'oppose à l'avénement, sinon d'un monopole Monsanto, d'un oligopole regroupant quelques groupes agro-alimentaires s'entendant pour vendre très cher leurs semences brevetées, imposant ainsi leur loi aux Etats qui ne pourront alors plus faire grand chose pour défendre les citoyens. Il sera trop tard.

Aujourd'hui Monsanto est devenu un nom familier pour le grand public dans le (l'amorce de) débat. S'intéresser de près au business de Monsanto permet d'avoir une approche structurée du problème même si cela doit en limiter dans un premier temps les perspectives. Marie-Monique Robin le reconnaît elle-même et c'est une raison majeure du succès de son documentaire "Le Monde selon Monsanto".

A partir de là il faut espérer que les gens n'en restent pas aux idées reçues et cherchent à creuser la question, sur le cas de Monsanto au moins et sur les OGM de manière générale. Malheureusement les moyens de la désinformation de masse sont du côté des multinationales comme Monsanto, alors que les quelques citoyens qui prennent le temps (et qui ont le loisir c'est vrai) de s'informer ne pèsent pas lourd. Par exemple combien ont lu ou vont lire l'enquête (en anglais) "Monsanto : Les Moissons de la Peur" parue dans le Vanity Fair de mai ?

mercredi 27 août 2008

A propos du "feuilleton sans fin des OGM"

En détruisant systématiquement les parcelles OGM, les anti-OGM ne font pas avancer leur cause, mais ils font avancer l’idée qu’on ne peut pas faire confiance à l’Etat et que la violence est légitime. Mais la violence n’est pas et n’a jamais été un argument.
L'édito de Paul Loubière dans Challenges est parfait. Parfait parce qu'il montre bien le point de vue de la majorité des citoyens qui ne demandent qu'à faire confiance à l'Etat pour gérer les affaires courantes et aussi (un peu) leur avenir. La violence n'est pas une solution certes, mais il n'y a pas de théoriciens révolutionnaires ou anarchistes dans les anti-OGM. La volence intervient comme un dernier recours et malheureusement quand la démocratie ne fonctionne plus, c'est à dire quand des intérêts privés peuvent profiter de ses failles pour imposer leurs vues à la majorité. Et ce n'est même pas que la violence est une arme, elle n'est malheureusement qu'une réaction à un rapport de force déséquilibré. Aujourd'hui on a l'impression que ce sont quelques électrons libres qui s'amusent à recourir à la violence (contre quelques plans de maïs sans papiers) mais demain, si le rapport de force confirme et alourdit la position dominante des vendeurs de semences transgénique aux résultats mirobolants, la violence risque de ne plus se présenter avec la figure bonhomme de José Bové
Bref, à la violence de Monsanto, il ne faut pas répondre par la violence mais par des arguments scientifiques.
Et qui va financer ces recherches indépendantes contredisant les études biaisées de Monsanto ? Ne jouons pas sur les mots : la violence des faucheurs de maïs est réelle parce que la loi est du côté de Monsanto (ou autre), la violence de Monsanto est économique (puis politique via le lobbying), donc pleinement légale. D'où le rapport de force qui oblige à se mettre hors la loi si l'on ne veut pas se sentir impuissant.
La question reste, pour les gentils citoyens respectueux des lois et de leurs dirigeants, de savoir comment répondre à de grandes multinationales qui avancent leurs pions un par un, communiquent autour de la faim dans le monde pour mettre en scène leur solution miracle et réclament des tests en plein champ qui rendront cette solution inéluctable par le simple jeu de la dissémination des pollens.

Au passage on ne saurait trop sursauter à cette description de Paul Loubière :
[...]une multinationale motivée par l’appât du gain, la recherche du profit et qui ne cache pas sa volonté de conquérir des marchés par tous les moyens à sa disposition, bref, une entreprise comme les autres.
Si on va dans ce genre de fatalisme un citoyen comme les autres vote puis se tait et se contente d'attendre le déluge en maillot de bain et avec un tuba.

jeudi 7 août 2008

Vers des rizières d'OGM en Chine


La crise alimentaire favorisera-t-elle la prolifération des organismes génétiquement modifiés? Très probable.

La Chine travaille actuellement à la création d'un riz transgénique. Le projet n'est pas récent, mais ses opposants se font plus rares dans une Chine où le prix des denrées de base a monté en flèche depuis un an, créant de nombreux mouvements de protestation populaire, surtout dans les campagnes.

Lire la suite sur cyberpresse.ca

mercredi 6 août 2008

L'info volontaire pour les OGM selon Google Insights

Google promettait depuis un petit moment de rendre public un moteur de notoriété des mots clés et des recherche associées, un des éléments de base du pricing de la pub sur le leader (90%) des moteur de recherche.

C'est chose faite et si l'on effectue la recherche pour le terme OGM en France on remarque :
  1. que la principale requête, et de loin, porte sur "les ogm", ce qui tend à prouver que les gens qui cherchent à s'informer sur le sujet ne savent pas que les articles (le, la...) ne servent à rien dans une recherche (mots trop courants sur le web, donc non discriminants) donc qu'il s'agit d'un public très large, heureusement.
  2. quelques régions sortent du lot (du Lot ?) et ce ne sont pas Paris ou des régions d'habitation très denses comme le Nord/Pas-de-Calais qui sont à l'avant-garde de la recherche d'information sur les OGM. C'est le contraire pour des régions plus rurales comme la Franche Comté et Midi-Pyrénées (1ère et 2e).
  3. Au niveau des villes on peut distinguer des régions où la gastronomie, le bien manger sont ancrés dans les traditions. Et le bien-vivre ce n'est pas une valeur partagée par tous ? Ah non, il parait que le travailler plus pour gagner plus a encore pas mal de groupies.

mardi 29 juillet 2008

La sécurité devient le budget principal des essais OGM en Grande-Bretagne


En Grande-Bretagne le budget consacré à la sécurité des champs où des essais de culture OGM sont réalisés est devenu le budget le plus important lié aux OGM, les actes de vandalisme s'étant multipliés dans le pays ces dernières années.

Vietnam : offensive sur les OGM

C'est une nouvelle guerre qui s'engage au Vietnam... Une guerre contre la dépendance agricole, entre autres...Marasme économique global ou pas, l'économie vietnamienne continue d'avancer à un train d'enfer : certes, le rythme des importations a quelque peu ralenti, mais il s'inscrit encore en hausse de plus de 50 % au premier semestre ; quant au déficit commercial, il a été multiplié par 3 en un an...

Il faut dire que le pays est très largement tributaire du monde extérieur pour nombre de matières premières essentielles pour son économie, au premier rang desquelles le soja, le coton et le maïs.

Lire la suite chez Boursorama (et spéculer sur les produits agricoles)

lundi 16 juin 2008

Principe de précaution bancaire

OGM c'est pas On Garde les Mêmes, c'est justement intervenir sur des organismes dont l'évolution génétique s'est faite sur des siècles. Comme pour la pollution de l'atmosphère, accélérée depuis deux siècles, pas sûr que notre bonne vieille terre arrive à réguler ça d'elle-même. Et nos propres organismes donc... Alors faisons un peu attention à ce qui se trame derrière les OGM.

OGM inside est un blog qui parle des Organismes Génétiquement Modifiés pour éveiller la conscience des citoyens sur les enjeux cachés derrière ces 3 lettres.
OGM, voilà le mot est dans l'air du temps, comme les pollens dans l'air du printemps, mais il serait dommage de n'y voir qu'un signal pour bobos en manque de combats pour se donner bonne conscience.
OGM inside c'est pour dire que les OGM sont là et qu'ils ne faut pas compter sur les hommes politiques et les lobbyistes pour se poser les bonnes questions à notre place.

Alors utilisons la force de communication que permet internet pour contrer la puissance financière et marketing des entreprises qui veulent vendre des OGM pour améliorer leurs bénéfices. Leurs bénéfices ils les calculent facilement à la fin de chaque exercice comptable. Les bénéfices pour notre santé ça ne les intéresse pas, juste au minimum qu'il n'y ait pas de pertes sur notre santé démontrée à court terme. Au delà ça n'entre pas dans les rapport d'analystes financiers. C'est ce qu'on pourrait appeler le principe de précaution bancaire.

mercredi 11 juin 2008

J. Monsanto, spécialiste OGM

Pas le meilleur sketch venu du Groland, mais un bon résumé, appuyé, de la situation.

Emission complète à voir sur le site cplus.fr : Bienvenue au Groland (édition du 7 juin 08)

lundi 2 juin 2008

OGM, Oh je m'en... occuperai plus tard

Le progrès c'est bien, la science avance, l'économie se développe... Il ne s'agit pas de chercher un sens philosophique à tout ça mais de savoir dans quelle mesure le progrès ne se fait pas à l'avantage de quelques-uns et au détriment de tous les autres ou dans un sens positif aujourd'hui mais régressif demain ; bref de définir le progrès comme la recherche d'un monde meilleur pour nous et nos enfants.
Est-il encore temps de changer nos habitudes conditionnées par la société de consommation où tout est en abondance, où les nouveaux produits enterrent les anciens dans une fuite en avant euphorisante, où il suffit de travailler plus pour consommer plus et donc participer quelque part à la dynamique de l'ensemble ?

LE PROGRES : UN THEME DE REFLEXION DANS NOS ASSIETTES, DANS NOS POUMONS... ET NOS CERVEAUX ?

Il y a un siècle, en plein exode rural, les paysans venaient des campagnes et acceptaient de travailler à la chaîne ou à la mine, c'était comme ça. Les baby-boomers n'avaient eux pas de pression économique sur les épaules et pouvaient justement ouvrir les yeux et penser à autre chose que gagner leur croûte et joindre les deux bouts. Quelques crises, économique ou idéologique, sont passées derrière et aujourd'hui la pression est toujours aussi forte pour regarder devant avec des œillères.

Fatalisme, inconscience ou lavage de cerveaux ? Il semblerait que depuis l'an 2000 on parle un peu plus des enjeux pour notre planète (réchauffement climatique, commerce équitable, agriculture biologique...) même si chaque économie nationale, chaque petit portefeuille vit au rythme des péripéties de la bourse. Et puis surtout, avec la hausse du prix du pétrole on a vraiment l'impression que les consciences vont être acculées au changement. Ça ne va pas se faire en douceur parce que le pétrole n'avait jamais été remis en question sérieusement comme combustible de base par le passé. Ni l'Etat ni les entreprises n'ont pris le risque d'investir dans des solutions plus coûteuses quand le pétrole ne coutaît rien.

Le contribuable se débat entre deux élections pour son portefeuille
L'électeur vote pour son bien-être quotidien
Le citoyen veut un débat pour les questions d'actualité, il est prêt à y participer


Parmi les barrières à la prise de conscience des enjeux pour l'avenir de notre planète laissons tout de suite de côté la malhonnêteté, ça ne nous amenerait pas loin. En revanche la confiance plus ou moins sincère en l'Etat et les autorités supranationales (Union Européenne, Organisation Mondiale de la Santé par exemple), la naïveté ou le fatalisme politique rendent difficile le débat citoyen avec le plus grand nombre. Malheureusement on ne peut pas demander à tout un chacun de s'intéresser sérieusement (de se documenter et pas seulement de regarder la mise en scène de l'info au 20h) aux questions d'actualité. Pourtant de même que nul n'est censé ignorer la loi, nul ne devrait ignorer les enjeux de base des problèmes actuels.